Rançonlogiciels

L’assureur MMA, le vendeur de billets en ligne MisterFly ou le spécialiste de l’animation commerciale CPM France viennent de s’ajouter à la longue liste des entreprises ou institutions victimes de rançongiciels, un fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur.

Il y a un développement de tout ce qui est rançongiciels en ce moment avec une démarche quasi militaire : ciblage, planification, exécution… expliquait, début juillet, Guillaume Poupard, le directeur général de l’Anssi, gardienne de la sécurité informatique française.

“Pour vous donner un exemple, 28 cibles de rançongiciels ont appelé l’Anssi la semaine dernière ou ont été appelées par l’Anssi”, avait-il poursuivi devant un parterre de spécialistes en cybersécurité. “La courbe des cas ressemble à une exponentielle (…) on court après les incendies.”

Parmi les groupes criminels les plus cités ces derniers mois se trouvent Maze (alias ATK 161) auteur notamment de l’attaque contre Bouygues Construction en janvier dernier, ATK103 (alias TA505) à l’origine de l’attaque contre le CHU de Rouen, ATK168 (alias Sodinokibi), ATK182 (alias Netwalker).

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