Le nouvel outil de mesure de l’empreinte carbone d’AWS offre aux entreprises un moyen supplémentaire d’atteindre leur objectif de neutralité d’émission de Co2 d’ici à 2040.

Amazon Web Services (AWS) lance un outil qui aide ses clients à calculer la quantité de dioxyde de carbone libérée dans l’air par l’usage de ses offres de cloud computing. Disponible gratuitement via la console de facturation AWS, il effectue des mesures par zones géographiques et par services. Comme défini par le protocole sur les gaz à effets de serre (GES), les émissions sont divisées en deux catégories : celles de portée 1, à savoir tous les gaz à effet de serre émis directement par l’entreprise, et celles de portée 2, c’est-à-dire les émissions indirectes, liées à l’énergie et créées lors du processus de production. Via l’outil, les clients peuvent non seulement déclarer et évaluer leurs émissions carbone mais aussi suivre les progrès accomplis en faveur de leurs objectifs de décarbonisation.

Comme l’explique Jeff Barr, vice-président chez AWS, dans un billet de blog, le système répond à un désir des clients de s’informer sur leur stratégie en matière d’émissions : « Après avoir partagé des informations sur nos efforts de décarbonisation avec nos clients, ceux-ci m’ont informé que leurs organisations étaient sur une voie similaire et qu’ils avaient besoin d’en savoir plus sur l’empreinte carbone de leurs infrastructures cloud ». Sa mise en place s’inscrit aussi dans l’objectif annoncé d’AWS d’utiliser 100 % d’énergies renouvelables d’ici 2025 pour alimenter ses opérations.

Atteindre la neutralité carbone d’ici 2040.

En 2019, Amazon, société mère d’AWS, a cofondé avec Global Optimism, The Climate Pledge. Les 217 signataires acceptent de mesurer et de déclarer régulièrement leurs émissions de gaz à effet de serre et de mettre en oeuvre des stratégies de décarbonisation conformes à l’Accord de Paris. Le but ? Atteindre la neutralité carbone d’ici 2040.

Cette volonté de diminuer son empreinte carbone reste cependant un désir émanent des investisseurs, notamment ceux actifs sur les marchés boursiers. Ces derniers sont déjà bien avancés en termes de politique ESG (Environnementale, Sociale, Gouvernementale). Du côté des clients, au contraire, Neil McMurphy, vice-président de Gartner chargé de la recherche, affirmait en octobre 2021 que la demande pour des initiatives environnementale est « vraisemblablement inexistante », bien que cela soit susceptible de changer dans les mois et années à venir. D’après lui, les grands fournisseurs et les petits fournisseurs vont devoir se conformer à ces normes environnementales : « Que ce soit par altruisme ou parce qu’ils ne veulent pas se faire remarquer, ces fournisseurs vont le faire » expliquait-il.

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